A comparison of epidural tramadol and epidural morphine for postoperative analgesia

Abstract
The present study compared epidural tramadol with epidural morphine for postoperative analgesia in 20 patients undergoing major abdominal surgery. Intraoperatively, the patients were anaesthetized by a balanced technique of general anaesthesia combined with lumbar epidural lidocaine. In ten of the patients 100 mg tramadol diluted in 10 ml normal saline was also injected epidurally, while 4 mg epidural morphine was used in the other ten patients. In all patients, the visual analogue pain score, PaO2, PaCO2 and respiratory rate were monitored every hour for the first 24 hr postoperatively. In both the tramadol and morphine groups, the mean hourly pain scores ranged from 0.2 ± 0.6 to 1.4 ± 2.5 throughout the period of observations. However, the mean PaO2 was decreased postoperatively in the epidural morphine group, while no change was observed in the epidural tramadol group. The maximal decrease of PaO2 in the epidural morphine group was observed at the tenth hour postoperatively, when it decreased to 72.8 ± 10.3 mm Hg. This was not associated with any increase in PaCO2 or a decrease of respiratory rate, suggesting that hypoxaemia rather than hypercarbia or decreased respiratory rate may be an earlier indicator of respiratory depression in patients breathing room air without oxygen supplementation. The absence of clinically relevant respiratory depression following epidural tramadol compared with epidural morphine may be attributed to the different mechanisms of their analgesic action. The results suggest that epidural tramadol can be used to provide prolonged postoperative analgesia without serious side effects. Cette étude compare le tramadol à la morphine donnée par voie épidurale pour l’analgésie postopératoire de 20 patients subissant une chirurgie abdominale majeure. Les patients sont anesthésiés par une technique balancée, combinée à une épidurale lombaire à la lidocaïne. Chez dix des patients, tramadol 100 mg dilué de 10 ml de liquide physiologique est également injecté par voie épidurale, tandis que morphine épidurale 4 mg est injectée aux autres patients. Chez tous les patients, une échelle visuelle analogue de la douleur, la PaO2, la PaCO2 et la fréquence respiratoire sont mesurées chaque heure pendant les 24 premières heures postopératoires. Autant dans le groupe tramadol que dans le groupe morphine, la valeur moyenne de l’évaluation de la douleur se situé de 0,2 ± 0,6 à 1,4 ± 2,5 pendant toute la période d’observation. La PaO2 moyenne est cependant diminuée en postopératoire dans le groupe épidurale à la morphine tandis qu’aucun changement n’est observé dans le groupe épidurale au tramadol. La diminution maximum de la PaO2 dans le groupe épidurale à la morphine se situe à la dixième heure postopératoire, et atteint une valeur de 72,8 ± 10,3 mm Hg. Elle n’est associée à aucune augmentation de PaCO2 ni à une diminution de fréquence respiratoire, suggérant que l’hypoxémie plutôt que l’hypercapnie vu la diminution de fréquence respiratoire peut être un indice précoce de la dépression respiratoire chez des patients respirant l’air ambiant sans supplément d’oxygène. L’absence de dépression respiratoire cliniquement significative après une épidurale au tramadol par rapport à une épidurale à la morphine peut être attribuée à un mécanisme d’action analgésique différent. Ces résultats suggèrent qu’une épidurale au tramadol peut être utilisée pour procurer une analgésie post-opératoire prolongée sans effets secondaires sérieux.