Emploi de méthodes classiques pour calculer les sections efficaces d'attachement dissociatif

Abstract
On représente classiquement la dissociation de l'ion transitoire AB- et la rééjection de l'électron ; la distribution en position et en vitesse à l'instant initial est choisie de façon à représenter au mieux les résultats de la mécanique quantique : on utilise pour cela une distribution de probabilité donnée par Wigner [9]. On obtient ainsi la section efficace σc(E) en fonction de l'énergie E de la transition, et on la compare avec la section efficace calculée quantiquement, σ q(E). Quand la largeur d'autoionisation Γ de l'ion négatif transitoire est comprise entre 0,2 et 1 eV, σc(E) et σ q(E) sont en bon accord. Quand Γ est inférieur à 0,2 eV, σ q(E) présente des oscillations en fonction de l'énergie qui n'existent pas dans σc(E)