La méthode consiste à envoyer d'un point du sol un faisceau lumineux, peu incliné sur 1 horizontale et à divergence aussi faible que possible. Ce faisceau est photographié simultanément de plusieurs points du sol situés latéralement à quelques kilomètres de la projection verticale du faisceau. Les mesures sur les clichés font connaître en chaque point l'altitude du faisceau, d'où l'on déduit par un calcul de réfraction la température et la pression de l'air. En même temps on peut mesurer son pouvoir diffusant en fonction de l'altitude, ce qui permet en particulier de reconnaître la superposition de masses d'air d'origine différente Une première étude expérimentale montre que la mise en pratique de la méthode ne rencontre pas de difficultés sérieuses même lorsque l'atmosphère est très près du maximum de transparence