Abstract
La réduction chlorophyllienne du gaz carbonique est constituée par une suite de réactions dont la première, seule, est photochimique. Mais, aux très faibles intensités lumineuses, la vitesse du phénomène total est réglée par celle du phénomène photochimique primaire. En mesurant, dans ces conditions, le rapport de la quantité de gaz carbonique réduit à l'énergie lumineuse absorbée par la chlorophylle, dans diverses régions du spectre, on peut donc rechercher si l'action du rayonnement suit la loi de l'équivalent photochimique. Pour déterminer exactement l'énergie absorbée par la chlorophylle, il fallait savoir comment se comporte un faisceau s'affaiblissant à la fois par absorption proprement dite (pigment) et par diffusion (éléments incolores des cellules). Une relation établie théoriquement par M. Langevin, et valable dans le cas d'une couche mince, a été vérifiée expérimentalement dans un cas limite. En comparant l'action des radiations comprises entre 5 900 et 4 900 Å à celles des radiations comprises entre 7 000 et 5 900 Å, on trouve que la loi de l'équivalent photochimique ne s'applique pas sous sa forme simple, c'est-à-dire que le rapport du nombre de molécules de CO² réduit à l'énergie lumineuse absorbée n'est pas inversement proportionnel à la fréquence