Abstract
Un certain nombre d'auteurs ont cru pouvoir déterminer les constantes optiques des métaux massifs à partir de couches suffisamment épaisses de ces derniers obtenues par projection cathodique ou par évaporation. Ils pensaient éviter ainsi quelques causes d'erreurs introduites dans les mesures par la couche de transition due au polissage; l'altération des surfaces à l'air, etc. Les constantes ainsi déterminées présentant des écarts avec celles qui sont déduites de l'étude du métal massif, ces auteurs en ont conclu le plus souvent que les surfaces polies produites sur ces derniers étaient recouvertes d'une couche amorphe ou altérées. Certains sont même allés jusqu'à penser que les résultats obtenus avec les couches évaporées sont supérieurs à ceux obtenus avec les métaux polis. Il semble, à la lumière de résultats que nous avons obtenus récemment, que cette façon de voir appelle quelques réserves et que les écarts observés entre constantes des couches épaisses et constantes du métal massif correspondant, obtenues à partir de surfaces préparées, soit par polissage mécanique, soit par polissage électrolytique, ont leur origine essentiellement dans des différences de structure, les couches obtenues par projection cathodique ou évaporation étant en général lacunaires