Abstract
Les observations à l'interféromètre de Michelson peuvent être améliorées par une méthode photoélectrique, qui permet de plus une extension à des radiations invisibles. Le seul récepteur utilisable avec les raies fines nécessairement faibles est le photomultiplicateur, et l'on admet que ses fluctuations sont celles d'effet grenaille. On calcule alors les conditions optima pour la mesure d'un excédent fractionnaire, et pour la comparaison de deux longueurs d'onde : diamètre de l'ouverture laissant passer la lumière de la partie centrale des anneaux à l'infini, ordres d'interférence favorables. L'exactitude des comparaisons de longueurs d'ondes n'est pas limitée actuellement par les qualités des photomultiplicateurs, mais par les défauts des installations interférométriques. L'étude présentée ici montre quels sont les perfectionnements les plus urgents. Les progrès déjà obtenus au Bureau International justifient l'espoir que la précision de l'ordre de 10-9 théoriquement accessible deviendra une réalité lorsque les petites erreurs systématiques, plus nombreuses et plus graves qu'on ne le pensait, auront toutes été combattues