Abstract
Es wird über den Krankheitsverlauf bei 66 eindeutig verifizierten Glioblastomen berichtet. 58% der Glioblastomkranken sind Männer. Die temporalen Glioblastome sind mit 22,7% die häufigsten. Im Vergleich zu den Frauen überwiegen bei den Männern die zentralen, multilokulären und Schmetterlingsglioblastome. Einzelfälle von sogenannten sekundären Glioblastomen werden immer wieder beobachtet, stellen aber die Ausnahme dar. Die durchschnittliche Krankheitsdauer vor der Einlieferung beträgt rund 3 Monate und ist erwartungsgemäß bei den zentralen, multilokulären und Schmetterlingsglioblastomen am kürzesten. Während des stationären Aufenthaltes starben 41% aller Patienten. Nur die Hälfte aller Kranken konnte einer Operation mit Tumorentfernung unterzogen werden, 36,4% wurden nicht operiert; der Rest entfällt auf die äußeren Entlastungsoperationen. Die Operationsmortalität beträgt 26%, wobei der Großteil auf die Schmetterlingsglioblastome und die zentralen Glioblastome fällt. Die Mortalität der Nichtoperierten beträgt während des stationären Aufenthaltes 37,5%. Die längsten postoperativen Überlebenszeiten erreichen Patienten mit totaler oder subtotaler Resektion und nachfolgender Röntgenbestrahlung, wobei die Durchschnittswerte um rund 10 Monate liegen. Die Anwendung von radioaktiven Kobaltperlen und A-Blastomase zeigt bei unserem Krankengut keinen sicheren Einfluß. Die Patienten mit zentralen, multilokulären und Schmetterlingsglioblastomen leben erwartungsgemäß am kürzesten. Die durchschnittliche, unabhängig von der Lokalisation berechnete Krankheitsdauer nach Entlassung aus der Klinik beträgt bei Patienten, die nach der Tumorresektion einer Röntgenbestrahlung zugeführt worden sind, durchschnittlich 10,5 Monate, denen die nur symptomatisch behandelten mit 1,63 Monaten gegenüberstehen. Le glioblastome est le véritable cancer du cerveau. Il en a toutes les caractéristiques cliniques, histopathologiques et morphologiques, à l'exception de la propriété métastatique. L'aspect multiforme du glioblastome dépend autant de son évolution clinique que de son image morphologique et histopathologique. L'évolution clinique typique a été rapportée dans 66 cas de glioblastome certain. Ce chiffre correspond à 21,5% de toutes nos tumeurs intra-crâniennes et se trouve par conséquent être sensiblement égal à ceux qui ont été communiqués en Europe et en Amérique. Au Japon par contre ce pourcentage est nettement inférieur. D'où la raison, en dehors d'autres, de penser à une « pathologie géographique » de ces tumeurs. Le glioblastome apparait le plus souvent chez des sujets agés de 35 à 55 ans. 58% des porteurs de glioblastomes sont des hommes. Pour ce qui est des localisations, elles sont, pour les femmes: frontale dans 46% des cas, temporale: 53%, occipitale: 50%; pour les hommes: du corps calleux: 75%, du centre ovale: 66,6%, polylobés: 63%. De ce fait la mortalité opératoire est de 82% chez l'homme. La durée moyenne de la maladie avant l'hospitalisation est d'environ 3 mois; comme prévisible elle est la plus courte en cas de glioblastome du corps calleux, du centre oval ou polylobé. L'anamnèse la plus courte est de 2 semaines; la plus longue de 9 ans. Dans ce dernier cas il faut admettre une augmentation de la malignité en cours d'évolution, un « glioblastome secondaire », exception rare dans cette catégorie de tumeurs. Les glioblastomes pariétaux ont en moyenne la plus longue anamnèse. Malgré les résultats décevants, l'intervention reste néanmoins au premier plan des traitements. La radiothérapie à elle seule n'est d'aucun secours. La moitié seulement de nos malades ont pû être soumis à l'intervention avec ablation de leur tumeur. 36,4% n'ont pas été opérés et le reste de nos patients n'ont pu bénéficier que d'un traitement palliatif par ablation d'un volet. 41% de nos malades sont décédés au cours de leur hospitalisation, dont 37,5% non-opérés. Comme prévisible, la mortalité opératoire est la plus élevée dans les glioblastomes du corps calleux et du centre ovale. Elle s'élève au total à 26% si on y compte les malades étant décédés de broncho-pneumonie post-opératoire. Ce pourcentage monte à 33% si on ajoute les autres causes extra-cérébrales d'exitus. Dans l'ordre chronologique, la mortalité est la moins fréquente dans les glioblastomes frontaux, les temporaux puis les occipitaux. Les valeurs moyennes de survie étaient plus élevés soit 10,5 mois, par rapport aux autres groupes, chez les malades qui ont été traités chirurgicalement avec radiothérapie subséquante. Les malades traités symptomatiquement n'ont que 1,6 mois de survie alors que ceux qui n'ont bénéficié que de radiothérapie ne sont prolongés que de 2,4 mois. Les cas individuels de survies les plus prolongées (l'une de 15 mois) se retrouvent exclusivement dans les groupes de malades ayant été à la fois opérés, traités par Cobalt 60 et consécutivement par radiothérapie. Le pronostic vital dépend essentiellement du siège de la tumeur. Les glioblastomes du corps calleux et ceux du centre ovale ont le plus mauvais...