Abstract
La « cyclose nucléaire » des Dinoflagellés a été observée d'abord par POUCHET (en 1883 et en 1885) et, plus tard, par Mlle BIECHELER. POUCHET l'a notée dans des cellules spécialement grandes, Mlle BIECHELER dans des noyaux de volume considérable. Nous l'avons retrouvée chez six espèces, c'est-à-dire chez tous les Dinoflagellés dont nous connaissons assez bien les cycles sexuels. Dans tous les cas il s'agissait d'un noyau ainsi que d'une cellule maxima. Les stades ultérieurs de cyclose correspondent au stade « Knäuel » de BORGERT (1910) et ce stade, ainsi qu'il peut être mis en évidence, correspond au postzvgotène de la méiose. Une description plus détaillée des conditions est fait au sujet d'un Ceratium marin et d'un Ceratium d'eau douce. Les Dinoflagellés examinés sont haplontiques. Leur méiose suit une phase de croissance prolongée des zygotes nageants et aboutit finalement à la formation de 4 cellules flagellées et donc de nouveau normalement végétatives. Le comportement individuel de nos espèces varie: ou bien la prophase méiotique comportant la cyclose précède la première division du zygote nageant elle-même, ou bien elle suit la germination du cyste au cas où le zygote nageant finit par se transformer en zygote temporaire ou en hypnozygote. Chez deux espèces cependant la prophase méiotique a lieu déjà à l'intérieur de l'enveloppe cystique avec libération de deux cellules flagellées, ou bien, chez deux autres espèces, elle n'a lieu que dans la seule et très grande cellule flagellée issue du cyste.

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