Plus de dix ans après la "révolution de velours", la République tchèque a du mal à se penser comme une terre d'immigration. D'autant que sa situation économique, satisfaisante au début des années quatre-vingt-dix, est moins florissante depuis la fin de la décennie et que le niveau des migrations -de transit clandestines, légales, permanentes, provisoires -fluctue au gré de la conjoncture . Reste que la République tchèque est aujourd'hui surtout occupée à harmoniser ses lois avec celles de l'Union européenne en vue de sa participation à l'espace Schengen.