Abstract
1) Les objections de Heinimann et de Bourgey contre l'identité d'auteur des traités Airs, eaux, lieux et Maladie sacrée ne paraissent pas décisives. 2) Le langage, pour les auteurs hippocratiques, n'est pas purement νόμω, comme on le dit généralement. Comme les Pythagoriciens, Platon et peut-être Démocrite, ils font intervenir à la fois la φύσις et le νόμος dans leurs théories linguistiques. 3) Platon, Phèdre, 270 c. Il y a moyen de concilier les hypothèses contradictoires des érudits en admettant que Platon vise bien des traités réellement issus de l'entourage d'Hippocrate, mais que, par une erreur fort compréhensible, il s'est mépris sur la portée des textes qu'il lisait et qu'il a majorée.Joly Robert. Notes hippocratiques. In: Revue des Études Anciennes. Tome 58, 1956, n°3-4. pp. 195-210

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