Abstract
The characteristics of the neuromuscular block produced by prolonged succinylcholine infusion were compared in 40 patients anaesthetized with either nitrous oxide with enflurane (1-2 per cent inspired) or nitrous oxide and fentanyl. Neuromuscular transmission was monitored using train-of-four stimulation and the infusion rate was adjusted to keep the first twitch at 10–15 percent of its control value. Initially, all patients exhibited a depolarizing-type block all twitches of the train-of-four being roughly the same size, and the infusion rates were similar in the enflurane (54 µg.kg-1/min) and the fentanyl (58 µg.kg-1/min) groups. Tachyphylaxis developed later in both groups and correlated well with the onset of phase II block (dual block). This occurred sooner and at a lower cumulative dose in the enflurane group. Fourth to first twitch ratios decreased to 50, 25 and 0 per cent in 31, 46 and 59 minutes in the enflurane group, at cumulative succinylcholine doses of 2.2, 3.2 and 4.2 mg.kg-1 respectively. Corresponding figures for the fentanyl group were 52, 73 and 86 minutes, with doses of 3.4, 5.0 and 5,9 mg.kg-1. Infusion rates increased markedly after establishment of dual block, but were similar with enflurane (0.99 mg.kg-1/min) and fentanyl (1.12 mg.kg-1/min). Ten minutes after stopping the infusion fourth to first twitch ratios failed to reach 50 per cent in most patients given enflurane who had received more than 6 mg.kg-1 succinylcholine over more than 90 minutes. Corresponding figures for fentanyl patients were 13 mg.kg-1 and 150 minutes. The block in all 15 patients (9 enflurane, 6 fentanyl) who did not recover spontaneously was successfully antagonized with atropine and neostigmine. Les caractéristiques du blocage neuromusculaire produit par la perfusion de longue durée de succinylcholine ont été comparées sur 40 patients anesthésiés soit au protoxyde d’azote-enflurane (concentration inspirée 1-2 pour cent) soit au protoxyde d’azotefentanyl. La transmission neuromusculaire a été monkorée par la séquence de quatre stimulations et la vitesse de perfusion réglée pour obtenir une contraction à 10–15 pour cent de la valeur de contrôle. Au départ, tous les patients ont montré un bloc dépolarisant; toutes les contractions de la séquence de même amplitude et la vitesse d’infusion était sensiblement la même pour les deux groupes: enflurane (54 µg.kg-1Vmin) et fentanyl (58 µg.kg-1/min). Plus tard la tachyphylaxie est apparue dans les deux groupes en même temps que l’apparition du bloc de phase II (bloc double). Ce phénomène est apparu plus tôt et à une dose cumulative inférieure dans le groupe enflurane. Le rapport entre la quatrième et la première contraction a diminué à 50, 25 et 0 pour cent en 31, 46 et 59 minutes dans le groupe enflurane à des doses cumulatives respectives de 2.2, 3.2 et 4.2 mg.kg-1. Les chiffres correspondants pour le fentanyl étaient de 52, 73 et 86 minutes, avec des doses de 3.4, 5.0 et 5.9 mg.kg-1. Les vitesses d’infusion ont augmenté de façon importante une fois le bloc double établi mais étaient identiques avec l’emiurane (0.99 mg.kg-1Vmin.) et le fentanyl (1.12 mg.kg-1/min.). Dix minutes après l’arrêt de la perfusion, le rapport entre la quatrième et la première contraction n’a pas atteint 50 pour cent pour la plupart des patients sous enflurane dont la dose de succinylcholine avait dépassé 6 mg.kg-1 administrée sur plus de 90 minutes. Les chiffres correspondant pour le fentanyl étaient de 13 mg.kg-1 sur 150 minutes. Le bloc neuromusculaire observé chez 15 patients (9 enflurane, 6 fentanyl) qui n’ont pas récupéré spontanément a été renversé avec succès par l’association atropine-néostigmine.