Abstract
Les énergies et les densités des pièges présents dans les couches minces de ZnS, déposées par évaporation sous vide sur des supports en silice, ont été déterminées à partir des mesures de courants limités par la charge d'espace et de courants stimulés thermiquement. L'auteur a trouvé que l'indium réalise un contact ohmique lorsqu'il est déposé sur le ZnS à la température ambiante alors que pour l'aluminium la couche de ZnS doit être maintenue à 150 °C. Les caractéristiques courant (I)-tension (V) à l'obscurité présentent plusieurs régions ; en particulier une où I ∼ Vn avec 3 < n < 7 et une autre où I ∼ V2. Les résultats sont interprétés à partir d'un modèle théorique à 2 niveaux. L'un, situé à 0,71 eV en dessous de la bande de conduction, possède une distribution exponentielle des pièges en fonction de l'énergie. L'autre, discret, est situé à 0,32 eV en-dessous de la bande de conduction. Les densités de pièges de ces deux niveaux sont respectivement 1015 et 2 x 1020 cm-3. La mesure des courants stimulés thermiquement après injection optique ou électronique confirme l'étude précédente. Elle fournit trois niveaux pièges situés à 0,73, 0,24 et 0,10 eV en-dessous de la bande de conduction dont les densités sont respectivement égales à 6 x 1015, 3 × 1015 et 3 × 1014 cm-3. Ces résultats sont comparés à ceux obtenus sur des poudres et des monocristaux de ZnS et une identification de ces pièges est proposée
Keywords