Abstract
Quand le champ H croît, l'aimantation J d'un ferromagnétique cubique polycristallin tend vers la saturation Js selon la loi d'approche [FORMULE] et une théorie actuellement admise montre que b est égal à [FORMULE] où K est la constante d'anisotropie. L'auteur montre que cette théorie n'est pas correcte car elle a été obtenue en négligeant les interactions magnétiques entre les cristallites dont le rôle est considérable. Les vérifications expérimentales qu'on en a données sont tout à fait illusoires, soit par suite d'interprétations trop sommaires, soit par l'emploi de substances à tensions internes résiduelles trop grandes. L'auteur développe ensuite une méthode nouvelle de calcul qui permet de tenir compte des interactions magnétiques et obtient ainsi une loi d'approche rigoureuse qui n'a pas la forme (A). Cependant, dans la région pratiquement la plus intéressante, c'est-à-dire de 200 à 1000 œrsteds, elle peut se mettre. approximativement sousla forme (A), mais la valeur de b est à peu près deux fois plus petite que la valeur donnée plus haut. De nouvelles mesures effectuées sur du nickel bien pur et bien recuit ont confirmé ce résultats. Les formules obtenues permettent de déterminer K au moyen de mesures effectuées sur d échantillons polycristallins