Après une brève revue des résultats concernant la stabilité mécanique ou thermodynamique de petites particules à symétrie pentagonale de corps simples, tels les gaz rares et les métaux, on est obligé de reconnaître que les différences relatives des énergies internes (ou libres) entre la configuration stable et les configurations métastables deviennent insignifiantes dès que les particules dépassent les dimensions de quelques atomes. Les rares expériences (cf Jean Farges, communication à ce colloque) permettant la détermination in situ de la structure de ces dernières, sont probablement les seules apportant une information sur la stabilité thermodynamique des particules à structures pentagonales. Dans tout autre type d'expériences, comme la condensation de métaux à haut point de fusion, la méthode des fumées, etc., les conditions de production des petites particules sont tellement éloignées de celles d'équilibre que la stabilité des différentes structures ne pourrait entrer en jeu. On est amené alors à faire appel aux chemins cinétiques de croissance les plus favorables. Des mécanismes possibles, dont ceux proposés par Gillet et al, sont discutés