Abstract
Nous avons mesuré, entre leur température de transition supraconductrice et l'ambiante, la résistivité électrique de deux échantillons de niobium et d'échantillons d'alliages Nb-Hf en phase cubique, de concentration comprise entre 6 et 56 % at. Hf. L'appareillage utilisé permet également la mesure de la largeur de transitions supraconductrices. En traitant numériquement les résultats, nous avons déterminé une expression mathématique de la résistivité des échantillons. Pour le niobium, cette expression est analogue à celle précédemment obtenue par Webb, c'est-à-dire de la forme où J3 (θ/T) et J5(θ/T) sont des intégrales du type Dans le niobium, la contribution du terme J5(θ/T) diminue quand le rapport de résistivité décroît. Cela est en accord avec l'existence d'écarts à la règle de Matthiessen d'autant plus grands que ce rapport est plus faible. Dans les alliages Nb-Hf le terme en J5 est nul et les écarts varient en T 3 à basse température. L'évolution des paramètres B, C et 0 avec la concentration est discutée, et, dans le cas de θ, comparée à celle obtenue par mesure de chaleur spécifique sur des alliages du même type (Nb-Zr, Nb-Ti, Ta-Hf)