Abstract
Les rayons cosmiques pourraient être constitués, à leur entrée dans l'atmosphère, sous la latitude de 45°, d'un mélange d'électrons et de protons, d'énergies comprises entre 4.109 et 1011 Ve, et dans la proportion de 50 électrons pour 1 proton. Ces corspuscules présenteraient dans l'atmosphère les coefficients de décroissance 5.10^(-3) cm^2/g et 0,7.10^(-3) cm^2/g respectivement. Les électrons seraient très fortement absorbés par le freinage dans les éléments lourds comme le plomb (coefficient 30.10^(-3) cm^2/g) en formant des photons de court parcours et les gerbes d'électrons. Les protons présentent toujours une absorption massique et les processus de perte d'énergie catastrophique étant plus rares, ils auraient un pouvoir de pénétration très élevé