Abstract
The relationships of 25 different populations of the genus Barbus s. str. have been studied using different parsimony grouping methods and similarity indexes. The results indicate that Barbus s. str. is composed of two different groups. They are provisionally placed into two different subgenera (Barbus and Luciobarbus) in order to make the taxonomic work easier. The European species (B. barbus, B. plebejus, B. ciscaucasicus, B. cyclolepis, B. petenyi, B. haasi and B. meridionalis) are included in the subgenus Barbus. Within this group there are two evolutionary lines, one formed by central European species and the other by Mediterranean species which live in mountain fluvial courses. The subgenus Luciobarbus is constituted by Iberian, northern African and Asian species. The relationships between them are not satisfactorily resolved. Two northern African species (B. nasus and B. magniatlantis) are not included in any subgenus, as their phylogenetic relationships are not clear enough. The fossil record of this genus has been reviewed and new remains from the middle Miocene of Spain are reported as being the earliest known fossils of the genus Barbus. The first known fossils of Luciobarbus date from the Upper Miocene in Spain, Africa and Asia. The dispersion of Barbus in two main periods is postulated, one of them during the main Alpine orogenic phase at the end of the Oligocene, the other during the Upper Miocene transgression. The first one maybe favoured Barbus and the second Luciobarbus. Barriers that might have fragmented the different populations of the genus Barbus have been evaluated and a comprehensive biogeographic model, which minimizes the dispersion events, is proposed. Les relations de 25 populations différentes du genre Barbus s. str, à l'aide de différentes méthodes de groupement et d'indices de similitude, ont été étudiées. Les résultats indiquent que Barbus s. str se compose de deux groupes différents. Ceux-ci sont classés provisoirement en deux sous-genres différents (Barbus et Luciobarbus) afin de faciliter le travail de taxonomie. Les espèces européennes (B. barbus, B. plebejus, B. ciscaucasicus, B. cyclolepis, B. petenyi, B. haasi et B. meridionalis) sont incluses dans le sous-genre Barbus. Dans ce groupe ont été trouvées deux lignées évolutives, l'une formée par des espèces d'Europe centrale, l'autre par des espèces méditerranéennes qui habitent des cours d'eau de montagne. Le sous-genre Luciobarbus se compose d'espèces ibériques, nord-africaines et asiatiques. Les liens qui existent entre eux ne sont pas constatés de façon satisfaisante. Deux espèces nord-africaines (B. nasus et B. magniatlantis ne sont incluses dans aucun sous-genre, puisque leur connexion phylogénétique n'est pas certaine. Le témoin fossile de ce genre a été réexaminé et de nouveaux gisements du miocène-moyen en Espagne sont présentés comme étant les plus vieux fossiles connus du genre Barbus. Les premiers fossiles de Luciobarbus datent du miocène-supérieur en Espagne, en Afrique et en Asie. On suppose que la dispersion des Barbus s'est effectuée en deux périodes majeures: l'une pendant la phase alpine d'orogenèse importante à la fin de l'oligocène, l'autre pendant la transgression du miocène-supérieur. La première aurait favorisé l'évolution des Barbus et la seconde, des Luciobarbus. Des obstacles ont pu diviser les différentes populations du genre Barbus qui ont été évalués et on propose un modèle biogéographique complet lequel réduit au minimum les éléments de dispersion.