Abstract
On évalue la différence δε(Q, 0) = εS( Q, 0) - εN(Q, 0) entre les constantes diélectriques statiques d'un métal dans l'état supraconducteur à 0 °K et dans l'état normal (extrapolé à 0 °K) en couplage faible (N(0) V<< 1). Dans la limite Q << kF, on montre à l'aide d'un traitement macroscopique que δε/εN = 1/2 (N(0)V)2. (Δ/ħεF) 2 avec les notations habituelles de B. C. S., en contradiction avec le résultat déduit à l'aide de l'approximation de B. C. S. ou à l'aide de la théorie de Rickayzen. Un traitement microscopique pour Q » kF ωD/εF montre que la restauration de l'invariance de jauge introduit dans l'expression B. C. S. de δε des termes supplémentaires qui deviennent du même ordre de grandeur que ceux provenant de l'approximation de B. C. S. dès que Q devient de l'ordre de kF. On évoque l'influence de la variation δε sur le spectre des phonons, les raies de résonance quadrupolaire et les oscillations de densité électronique autour d'une impureté