Abstract
L'étude de l'évolution d'un gaz électronique de Lorentz, lorsqu'on supprime les forces extérieures qui maintiennent la température des électrons à une valeur supérieure à celle des molécules, conduit, lorsque la fréquence de collision est constante, aux résultats suivants : si la densité électronique est uniforme la fonction de distribution des vitesses initialement Maxwellienne garde cette forme avec une température « instantanée » qui décroît exponentiellement avec le temps. Il semble donc possible d'étendre la notion de distribution Maxwellienne à des régimes non stationnaires. D'autre part, si la densité électronique n'est pas uniforme, la fonction de distribution des vitesses prend une forme toujours simple tandis que l'équation de diffusion des électrons, tout en gardant l'aspect classique, contient un coefficient qui varie avec le temps