Abstract
L'analyse des termes des spectres complexes des terres rares et des éléments lourds exige des descriptions extrêmement précises de ces spectres si l'on veut éviter que les régularités réelles soient cachées par de fausses régularités, et il est souhaitable que les longueurs d'onde soient mesurées avec une précision voisine de celle qu'on peut obtenir en interférométrie. On peut obtenir cette précision en photographiant les franges d'interférence en lumière blanche comme marques de longueurs d'onde, au lieu de l'arc au fer ou des autres étalons conventionnels, sans la perte de lumière inhérente aux méthodes d'interférométrie usuelles. Les franges en lumière blanche donnent des étalons équidistants, d'intensité et de finesse uniformes, dont les longueurs d'onde peuvent être facilement étalonnées par comparaison avec une source telle que 198Hg, ce qui permet de s'affranchir des défauts des raies du fer : insuffisance de précision, de finesse, et petit nombre de raies. L'interfrange est déterminé par l'épaisseur de l'étalon et peut être choisi à volonté. On détermine les longueurs d'onde suivant le mode d'emploi habituel de l'interféromètre Fabry-Perot, en mesurant l'excédent fractionnaire de la raie inconnue par interpolation entre .franges voisines ; le nombre entier d'ordres est obtenu en comptant le nombre de franges à partir d'une raie connue, ou calculé à partir de l'épaisseur connue de l'étalon quand la longueur d'onde est déjà connue à 0,1 Å près. Dans les deux cas, les distances d'interpolation réellement mesurées sont très petites et les erreurs dues au déplacement de l'émulsion ou aux défauts de la surface focale du châssis photographique sont réduites au minimum. On peut obtenir des longueurs d'onde à 0,0003 Å près en utilisant ce système dans le 5e ordre du spectrographe de 9 m d'Argonne et on montre quelques mesures caractéristiques. On discute les applications de la méthode à l'étalonnage du spectrographe
Keywords

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