Epilepsy and Psychosis: A Comparison of Societal Attitudes

Abstract
Summary: Pioneer investigators in Nigeria have presented a gloomy picture of epilepsy as a highly infectious and disastrous disease in the eyes of the public. As a result, epileptic persons suffer untold social deprivations and discrimination in education, employment, housing, marital life, etc. These assertions have been repeated over the years more as a result of incidental observations while reviewing hospital cases than as products of attitude research on the subject. We assumed, therefore, that these statements should be considered as impressive hypotheses needing to be tested. By employing the Osgood semantic differential and the behavioral differential of Triandis, we assessed the attitude of the normal literate general public toward persons with epilepsy and “cured” psychotic patients and how closely the public would associate or socialize with these people. We also inquired into the public's opinion about the causes of epilepsy and psychosis, since this knowledge is necessary for attitude formation and change. On the whole, the general attitude toward epileptic patients is negative, and toward “cured” psychotic patients, positive. There are sex differences, in that males perceive epileptic patients more favorably than females do. However, both males and females would discriminate against both the epileptic and “cured” psychotic person in terms of employment, residential accommodation, friendship, and marital relations. The major perceived causes of epilepsy reported were heredity, witchcraft, and brain damage, in that order, not infection. About 25% admitted ignorance of the cause of epilepsy, as against 1% for psychosis. The psychoses were reportedly caused mainly by Indian hemp smoking, drug abuse, brain damage, and witchcraft, in that order. The implications of these findings for action programs are discussed. RÉSUMÉ Les premières études sur l‘épilepsie au Nigéria indiquent qu'aux yeux du public, l’épilepsie a une image sombre, qu'il s'agit d'une maladie contagieuse et désastreuse et qu'en conséquence, les épileptiques souffrent d'une déprivation sociale inavouée, et d'une discrimination en ce qui concerne l‘éducation, l'emploi, le logement, la vie conjugale etc. Ces assertions ont été répétées au cours du temps, plus comme le résultat d'observations ponctuelles faites en revoyant des cas hospitaliers, mais ne se basent sur aucune recherche sur les attitudes du public. Nous pensons donc que ces assertions doivent être considérées comme des “impressions” qui doivent être vérifiées. en utilisant les test “osgood semantic differential” et “Behavioural diffential de Triandis,” nous avons étudié l'attitude du public normal alphabétisé envers les épileptiques et envers les psychotiques“guéris,” et recherché dans quelle mesure le pubnlic admet d'avoir des relations individuelles ou sociales avec ces personnes. Nous avons aussi enquecté sur l'opinion du public concernant les causes de l’épilepsie et des psychoses, parce que cette connaissance est nécessaire à la formation des attitudes et à leurs modifications. Globalement, l'attitude générale vis à vis des épileptiques est négative, alors qu'elle est positive vis à vis de psychotiques “guéris” ll y a des différences sur les sexes. Les hommes per¸oivent les époleptiques plus favorablement que les femmes. Cependant, à la fois les hommes et les femmes oont une attitude de discrimination de discrimnation à la fois envers les épileptiques et les psychotiques “guéris” an cequi concerne l'emploi, le logement, les relations amicales et conjugales. Les causes majeures de l‘épilepsie sont considérées être dans l'ordre: l'héréditEa, la sorcellerie et les lésions cEarébrales. la contagiosité n'est pas évoquée. 25% des personnes déclarent ignorer les causes de l’épilepsie, alors que 1% seulement disent ignorer les causes des psychoses. Les psychoses sont attribuées par ordre au fait de fumer du chanvre indien. à l'abus des drogues, aux lésions cérébrales et à la sorcellerie. Les implications de ces constatations pour des programmes d'action sont discutées.