Abstract
Un dispositif a été réalisé permettant l'enregistrement photographique des variations de la tension superficielle. L'organe essentiel, qui se déplace sous l'action des variations, est constitué par une lamelle mince de verre plongeant partiellement dans l'eau (méthode de Wilhelmy). Cette lame est suspendue sous l'un des plateaux d'une balance. Ses déplacements font tourner un miroir lié à l'axe du fléau. Pour l'étude des variations de la pression superficielle avec la surface (couches monomoléculaires), le mouvement d'un cylindre enregistreur est rendu solidaire de celui de la bandelette piston qui limite la surface de l'eau contaminée. Le spot donné par le miroir est focalisé sur le tambour recouvert de papier photographique et marque les pressions suivant les génératrices. Les abscisses, portées par les parallèles, représentent les déplacements du piston et donnent les valeurs de la surface. Une tige, placée sous l'autre plateau de la balance et plongeant partiellement dans l'huile, permet de modifier la sensibilité de l'appareil et amortit les oscillations. Pour l'étude de la variation des tensions superficielles en fonction du temps, le cylindre enregistreur est entrainé par un mouvement d'horlogerie. On a reproduit quelques enregistrements