Abstract
Nous envisageons la possibilité d'interactions non locales, symétriques ou dissymétriques, dans les champs de l'électron et du neutrino et en étudions les effets dans le mode Ke3. L'utilisation d'un diagramme en p0, q0 (énergies de l'électron et du neutrino) est bien adaptée pour tester d'éventuelles non-localités et dissymétries de l'interaction e - ν et permet de reconnaître très simplement si le couplage est principalement vectoriel ou tensoriel ou scalaire. Une dissymétrie en p0 et q0 de la densité de probabilité signifie une violation de la théorie V (A) à couplage e - ν local résultant soit d'un couplage V (A) nonlocal et assymétrique en e - ν soit (et) de la présence simultanée des couplages S et T (locaux ou non). L'expérience de Luers et al. que nous analysons : 1) indique principalement un couplage en V (A) ; 2) présente une dissymétrie en p0 et q0. La probabilité pour que le spectre observé, résultant d'une théorie V (A) locale présente cette dissymétrie est de 5 %