On calcule dans l'approximation des liaisons fortes la densité d'états d'un métal de transition liquide. Cette densité d'états est donnée par une trace que l'on développe sur un ensemble pseudo-complet de fonctions d'onde atomiques centrées sur tous les sites possibles. On utilise et on justifie une approximation en « chaîne » pour la fonction de corrélation à n atomes, équivalente à l'approximation de superposition de Kirwood pour la fonction de corrélation à 3 atomes. Ce modèle prévoit une densité d'états de forme proche d'une gaussienne sur le niveau atomique isolé de la bande considéré déplacé de la dérive