Abstract
An open evaluation of relief from severe pain following major abdominal operations was carried out on at least ten patients, who had given written consent, with 0.1 to 0.4 mg doses of buprenorphine hydrochloride administered intramuscularly. Statistical analysis of the data showed that 0.3 mg of this compound provided quite satisfactory relief from pain for up to six hours. Seven more consenting patients were given buprenorphine hydrochloride 0.5 to 0.6 mg, but they did not receive much greater or longer pain relief than those receiving 0.3 to 0.4 mg. However, the latter patients were younger and heavier. It was concluded that buprenorphine hydrochloride 0.2 to 0.4 mg provided relief of severe pain probably as well as is observed with morphine 10 mg for the average-size patient, but the duration of pain relief with the new compound is substantially longer than with other strong analgesics previously tested. The only common side effect noted was drowsiness, which was observed during the analgesic action of the compound. No appreciable alterations were seen in the respiration, pulse rate and blood pressure. On the basis of these tests, buprenorphine hydrochloride appears to be a satisfactory analgesic for severe postoperative pain, and it deserves extensive study. Cette étude porte sur ľanalgésie obtenue en post-opératoire immédiate, chez des patients ayant subi une chirurgie abdominale majeure. Les patients furent divisés en quatre groupes (non standardisés), ďau moins 10 malades chacun, et chaque groupe reçut une dose différente ďhydrochlorure de buprenorphine intramusculaire (de 0.1 à 0.4mg). Ľanalyse des résultats a démontré qu’une dose de 0.3 mg du médicament procurait une analgésie satisfaisante, dont la durée allait jusqu’à six heures. Sept autres patients ont accepté de recevoir une dose de 0.5 ou 0.6 mg. Dans ces cas, on a constaté peu de différence entre eux et les groupes ayant reçu 0.3–0.4 mg (quant à ľintensité du la durée ďaction du médicament). Notons cependant que ces sept malades étaient plus jeunes et plus corpulents que la moyenne. Nous avons conclu que, pour le patient de taille moyenne. 0.2 à 0.4 mg ďhydrochlorure de buprenorphine assurait un soulagement comparable à 10 mg de Morphine. Par contre, la durée ďaction de ľanalgésie était plus longue. Le seul effet secondaire notable fut un assoupissement rencontré durant la période ďanalgésie. On n’a par ailleurs pas enregistré de modifications significatives de la respiration, du pouls et de la tension artérielle. Se basant sur cette étude, nous croyons que le buprenorphine est un analgésique efficace pour soulager une douleur post-opératoire intense et qu’à ce titre, il mérite une étude plus poussée.