Abstract
L'auteur donne une théorie optique de ces appareils qui représente uniformément les différents montages employés aujourd'hui. Les propriétés principales, pouvoir séparateur, luminosité, consommation de courant, sont calculées pour une source ponctuelle comme pour une source étendue en fonction des dimensions des bobinages et du courant par l'intermédiaire des coefficients d'aberration sphérique et chromatique des lentilles; le coma intervient également, mais de manière secondaire. La théorie est une approximation du troisième ordre et sa précision devient douteuse, lorsque les ouvertures dépassent 25°; cependant on a étudié les erreurs aux grands angles en comparant les prévisions à l'expérience et aux théories classiques de J. W. du Mond et Persico pour le spectrographe à champ uniforme : la théorie décrit encore très convenablement les faits jusqu'à 40°. La théorie trouve une application de choix dans les appareils à bobine courte qui travaillent toujours à ouverture faible. Enfin, elle donne une explication quantitative des deux cas de focalisation particuliers découverts par K. Siegbahn et son école, dont le montage original reste plus avantageux que la variante proposée récemment par W. Bothe. La théorie suggère un perfectionnement au dispositif de Siegbahn, par l'introduction et l'ajustement d'un seul diaphragme supplémentaire