Abstract
Earlier theories of Weertman and the present author are reviewed and compared; both are insufficient to account for the facts observed at the tongue of the Allalingletscher. A calculation of the stresses and heat flow at the bed of a glacier with a sinusoidal profile is given which takes account of any degree of subglacial cavitation. The sliding due to plasticity and that due to pressure melting are related to this degree of cavitation and it is shown that these two terms are additive. There results an expression for the friction f ω in terms of the total sliding velocity u and the height of the bumps a. For a given and large enough value of u, f ω (a) exhibits two maxima which are equal and independent of u. The paper then considers a more realistic model of the bed consisting of a superposition of sine waves all having the same roughness r, and a decreasing in a geometrical progression. The biggest a may be inferred from the overall profile of the bedrock; the resulting frictional force can be regarded either as part of the total frictional force f in an overall view for which f = ρgh sin α holds, or else as a correction to such a value on the small scale (the best point of view for crevasse studies). To a first approximation Coulomb’s law of friction holds provided one takes account of the interstitial water pressure at the ice-rock interface. This interstitial pressure p is next related to the thickness of the glacier h. If the subglacial hydraulic system is at atmospheric pressure, p is proportional to h. Next, if the sliding velocity is not too large, the surface slope approaches 1.6r ≈ 0.12 and kinematic waves (which move four times as fast as the ice) disappear rapidly. If the hydraulic system is not at atmospheric pressure the surface slope is smaller and flow instabilities can occur. Théorie générale de la cavitation sous-glaciaire et du glissement des glaciers tempérés. Les théories précédentes de Weertman et de l’auteur sont résumées et comparées. Toutes deux s’avèrent insuffisantes pour rendre compte des faits observés à la langue du Glacier de l’Allalin. On effectue le calcul des contraintes et des flux de chaleur contre un lit ayant un profil sinusoïdal pour un degré de cavitation quelconque. Le glissement par plasticité et le glissement par fonte devant l’obstacle sont liés à ce degré de cavitation, et il est montré que ces deux glissements sont additifs. On obtient ainsi le frottement f ω fonction de la vitesse de glissement totale u et de la hauteur des bosses a. Pour une valeur donnée et suffisamment grande de u, f ω (a) présente deux maximums, égaux et indépendants de u. On envisage ensuite un modèle de lit rocheux plus réaliste, consistant en la superposition de sinusoïdes toutes de même rugosité, et dont les tailles décroissent en progression géométrique. La sinusoide la plus grande peut être déduite du profil longitudinal de l’ensemble du lit; le frottement qu’elle introduit peut être considéré soit comme faisant partie de la force totale de frottement f, dans une perspective globale dans laquelle f = ρgh sin α, ou bien comme un terme correctif à cette dernière valeur (dans une perspective de détail, la bonne pour les études de crevasses). Dans une première approximation la loi de Coulomb du frottement est valable, pourvu qu’on tienne compte de la pression interstitielle de l’eau entre glace et rocher. Cette pression interstitielle p est ensuite liée à l’épaisseur h du glacier. Lorsque le réseau hydraulique sous-glaciaire se trouve à la pression atmosphérique, p est proportionnel à h. II s’ensuit, lorsque la vitesse de glissement n’est pas trop grande, que la pente de la surface est voisine de 1,6r ≈ 0,12 et que les ondes cinématiques (qui se déplacent 4 fois plus vite que la glace) disparaissent rapidement. Lorsque le réseau hydraulique n’est pas à la pression atmosphérique, la pente superficielle est inférieure, et des instabilités dans l’écoulement peuvent se manifester. Allgemeine Theorie der subglazialen Hohlraumbildung und des Gleiten von temperierten Gletschern. Frühere Theorien von Weertman und dem Autor werden zusammenfassend dargestellt und miteinander verglichen; beide erweisen sich zur Erklärung der Beobachtungen an der Zunge des AllalinGletschers als unzureichend. Die Spannungen und der Wärmefluss an einem Gletscherbett mit sinusförmigen Profil werden unter Berücksichtigung beliebiger subglazialer Hohlraumbildung berechnet. Das Gleiten infolge von Plastizität und jenes infolge von Druckschmelze sind vom Ausmass der Hohlraumbildung abhängig und es wird gezeigt, dass diese beiden Komponenten additiv zusammenwirken. Es ergibt sich ein Ausdruck für die Reibung f ω als Funktion der Gesamtgleitgeschwindigkeit u und der Höhe a der Hindernisse. Für einen ausreichend grossen, gegebenen Wert u nimmt f ω (a) zwei gleich grosse und von u unabhängige Maxima ein. Die Arbeit behandelt dann ein wirklichkeitsnäheres Modell des Bettes, dessen Profil durch Überlagerung von Sinuskurven mit derselben Rauhigkeit r entsteht, wobei a in geometrischer Progression abnimmt. Das grösste a mag dem Gesamtprofil des Untergrundes entsprechen; die resultierende Reibungskraft: kann entweder als Teil der Gesamtreibungskraft f in einem Gesamtansatz, für den f = ρgh sin α gilt, oder als örtliches Korrektionsglied zu diesem Wert (geeignet für Spaltenstudien) betrachtet werden. In erster Annäherung gilt Coulombs Reibungsgesetz, vorausgesetzt, dass der Druck...

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