Abstract
The practice of transfusion medicine has undergone substantial change over the last decade. Much of the impetus for the change has come from the isolation of human immunodeficiency virus (HIV) and the linkage of HIV transmission to blood transfusion. The purpose of this paper is to collate and review the literature relating to the indications for blood transfusion and provide recommendations for the appropriate utilization of blood products. Peer-reviewed and published studies and reviews relating to aspects of clinical blood transfusion were identified through computer searches and searching of the bibliographies of identified articles. Emphasis was placed on the literature published within the last decade and particularly in the years 1985–91. Material was chosen which was of proved clinical importance and in which findings were consistent among different investigators or different centres. Less emphasis was placed on material reporting new findings of uncertain clinical relevance or findings that were not consistent with majority reports. It is concluded that the only indication for red cell transfusion is to increase the oxygen carrying capacity of the blood and that an adjustment downwards in the haemoglobin concentration at which blood is transfused (transfusion trigger) from the traditional level of 100 g · L−1 is supported by the physiological and clinical data. Perioperative haemoglobin concentrations of 80 g · L−1 are acceptable in otherwise healthy young patients. The transfusion trigger should be adjusted upwards from this in medically compromised patients and in the elderly (> 60 yr). Fresh frozen plasma (FFP) is only indicated when there are documented deficiencies of coagulation factors. Platelet concentrates (PC) are indicated for the treatment of clinical coagulopathy resulting from thrombocytopaenia or platelet dysfunction. Routine or prophylactic administration of either FFP or PC after cardiopulmonary bypass or during resuscitation from haemorrhage is not indicated. Les indications de transfusion sanguine ont ete considerablement modifiées au cours de la dernière décennie. La découverte du virus de l’immunodéficience humaine (HIV) et la possibility de transmission de ce virus par la transfusion ont largement contribué à cette modification. Le but de ce travail est de réviser la littérature concernant les indications de transfusion sanguine et de faire une synthèse qui permet d’établir des recommandatlons appropriées à l’utilisation des différents produits sanguins. La révision du sujet est faite à partir d’articles retrouvés par recherche sur ordinateur et à partir d’articles cités dans la bibliographie de différents travaux. Les articles publiés durant la dernière décennie, particulièrement entre 1985 et 1991, forment la principale source de références de ce travail. L’emphase est surtout mise sur l’information clinique prouvée, faisant l’unanimité parmi les chercheurs. Les études cliniques aux résultats douteux ou non reproductibles d’une etude à l’autre reçoivent peu d’attention. Il est conclu que la seule indication de transfusion de globules rouges est le besoin d’augmenter la capacité de transport en oxygène, et que la concentration d’hémoglobine limite indiquant la nécessité de transfusion est inférieure à 100 g · L−1. Cette conclusion est soutenue par plusieurs concepts physiologiques et plusieurs rapports cliniques. Une concentration d’hemoglobine de 80 g· L−1 durant la période périopératoire est acceptable pour les jeunes patients en santé. Cette concentration limite acceptable doit être augmentée pour les patients âgés de plus de 60 ans et pour ceux dans un état précaire. L’utilisation du plasma frais congelé est indiquée seulement en présence d’un déficit documenté en facteurs de coagulation. Les concentrés de plaquettes sont indiqués seulement pour le traitement des congulopathies secondaires à une thrombocytopénie ou à une dysfonction plaquettaire. L’administration automatique ou prophylactique de plaquettes et de plasma frais congelé après une chirurgie cardiaque ou durant le traitement d’une hémorragie est.