General anaesthesia for Nd: YAG laser resection of obstructing endobronchial tumours using the rigid bronchoscope

Abstract
Provision of general anaesthesia for patients undergoing Nd:YAG laser resection of obstructing endobronchial tumours using the rigid bronchoscope presents unique problems for the anaesthesiologist. We studied 15 patients who underwent 20 of these procedures under general anaesthesia. Patients were anaesthetized and ventilated with either potent inhalation agents via the side arm of the ventilating bronchoscope (Croup I: N = 8), or with intravenous agents and the Sanders jet injector attached to the rigid bronchoscope (Group II: N = 12). Patients were paralyzed and ventilation was controlled. The inspired gas mixture was nitrogen and oxygen, and the FlO2 was decreased to 0.3-0.4 during periods of resection. Group I patients had significantly higher peak pCO 2’s than Group II (8.3 kPa (62 mmHg) vs. 5.6 kPa (44 mmHg): lowest recorded pO 2’s were comparable and similar to pre-induction values. Both groups exhibited wide blood pressure fluctuations. Heart rales remained within 15 per cent of pre-induction levels. There were no intraoperative deaths, and no airway fires, massive haemorrhages or pneumothoraces. We conclude that these procedures can be undertaken with the use of general anaesthesia and the rigid bronchoscope, but that patients may encounter potentially serious respiratory or haemodynamic instability during the procedure. On a commencé depuis quelque temps à employer le laser Nd:YAG (néodymium-yttrium-aluminium garnet) pour la résection de tumeurs endobronchiques obstructives. L’administration d’anesthésie générale pour ce type de résection, qui s’effectue à l’aide d’un bronchoscope rigide, présente des problèmes particuliers pour l’anesthésiologiste. Nous avons étudié 15 patients qui ont subi 20 résections de ce type sous aneslhêsie générale. Deux techniques différentes ont été employées: huit patients (groupe I) ont reçu un agent d’inhalation puissant administré par l’orifice latéral du bronchoscope par oè s’est aussi effectuée la ventilation. Douze patients (groupe II) ont reçu des agents anesthésiques intraveineux et des relaxants musculaires. Ils ont été ventilés à t’aide d’un injecteur à jet Sanders. Un mélange de gaz contenant de l’azote et de l’oxygène a été administré et le F1O2 a été réduite à 0.3-0.4 durant les périodes de résection active. Les patients du groupe I ont montré une pointe de PCO2 plus élevée que ceux du groupe II (8,3 IcPa (62 mmHg) vs5.6 kPa (44 tnmHg); les PO2 les plus bassesqu’on a enregistrées étaient de valeur comparable entre les groupes et non différentes des valeurs préopératoires. Dans les deux groupes on a observé des variations marquées de la pression artérielle. Les fréquences cardiaques n’ont pas varié de plus de 15 pour cent des fréquences pré-opératoires. On n’a déploré aucune mort per-opératoire, ni incendie des voies aériennes, ni hémorragie massive, ni pneumothorax. Nous en concluons que ces résections peuvent s’effectuer sous anesthésie générale avec l’aide d’un bronchoscope rigide en reconnaissant que ces patients peuvent présenter une instabilité respiratoire ou hémodynamique importante durant l’intervention.