The indices of potency for intravenous anaesthetics

Abstract
In rat experiments, the relative potency and safety of thiopentone, diazepam and etomidate were assessed using different indices of anaesthesia — loss of righting reflex, prevention of movement and heart rate responses to an noxious stimulus. Log-probit dose-response curves for these end-points and for lethal effect were determined. Etomidate proved to be more potent than thiopentone or diazepam; its relative potency figures varied from 5 to 18 with the use of different end-points of anaesthesia. According to the ED50 level of response for the loss of righting reflex and increase of heart rate, diazepam was more potent than thiopentone. At the same time it was less potent in the prevention of movement response. Etomidate has an extremely large standard safety margin (SSM) regarding the loss of righting reflex; with the use of movement response or heart rate response, the SSM for etomidate was close to that of thiopentone. With diazepam, SSM for movement response and heart rate response was negative (anaesthetic dose-response curve partially overlaps the lethal curve); it was positive for the loss of righting reflex. The extreme variability in assessment of relative potency and safety with different end-points of anaesthesia probably indicates that the indices used reflected various components of anaesthesia. It seems likely that for the proper assessment of the potency of intravenous anaesthetics, one index of potency is not sufficient. Several indices of potency corresponding to different components of general anaesthesia must be used. En expérimentant sur le rat, on a étudié la puissance relative et la marge de sécurité fournie par le thiopentone, le diazepam et l’étomidate par l’utilisation de différents critères d’anesthésie: l’abolition du redressement réflexe, la prévention du mouvement et la réponse de la fréquence cardiaque aux stimuli nocifs. Des courbes de relation dose-effet par la méthode de l’analyse des probits sur les critères déjà énumérés ainsi que sur la léthalité ont été dressées. On a trouvé l’étomidate plus puissant que le thiopentone et le diazepam; sa puissance relative variait entre 5 et 18 selon les critères employés. Au regard de la dose efficace (ED50) sur l’abolition du redressement réflexe et sur l’augmentation de la fréquence cardiaque, le diazepam a été plus puissant que le thiopentone, mais moins puissant lorsque le critère utilisé était la prévention du mouvement. L’étomidate a une marge de sécurité standard extrêmement étendue lorsqu’on étudie l’abolition du redressement réflexe; par contre lorsqu’on étudie la prévention du mouvement ou la fréquence cardiaque, la marge de sécurité standard pour l’étomidate est très près de celle du thiopentone. Avec le diazepam, la marge de sécurité standard atteinte pour la prévention du mouvement et la fréquence cardiaque a été négative (la courbe dose-effet anesthésique chevauchant partiellement la courbe de léthalité), mais positive au regard du redressement réflexe. La variabilité extrême dans l’évaluation de la puissance relative et de la sécurité d’emploi lors de l’étude de différents critères d’anesthésie indique probablement que les indices utilisés réflétaient plusieurs composantes de l’anesthésie. Il semble que pour l’évaluation appropriée de la puissance des anesthésiques intraveineux, un seul index de puissance ne soit pas suffisant et que plusieurs index de puissance correspondant aux différentes composantes de l’anesthésie générale devraient être utilisés.