Abstract
A l'aide d'un spectrophotomètre à photoélectron unique, on a déterminé les spectres de fluorescence des gaz rares excités par le rayonnement α de 210Po, la pression du gaz variant entre 6 atmosphères et quelques centaines de mm de Hg. Dans les cas de l'hélium et du néon, on observe essentiellement une émission caractéristique de la molécule ou de l'ion azote, traduisant un transfert d'énergie important à l'azote, bien que ce gaz n'existe qu'à l'état de traces. Cet effet est moins marqué dans le cas de l'argon pour lequel, par ailleurs, l'origine du spectre d'émission n'est pas totalement connue. Enfin, dans les cas du krypton et du xénon, on observe des fonds continus provenant de la désexcitation de molécules diatomiques formées au cours de chocs à 3 corps