Spectre de l'azote dans une atmosphère de xénon

Abstract
Le but de ce travail est d'exposer les premiers résultats obtenus en excitant l'azote sous une très faible pression partielle, dans une atmosphère de xénon. Dans l'infrarouge on observe le premier système positif avec une répartition d'intensité correspondant à une faible température de vibration. Dans le visible et l'ultraviolet jusque vers 2800 Å, on observe le deuxième système positif et les bandes de Vegard-Kaplan avec des intensités de même ordre, au delà de 2800 Å , seules les bandes de Vegard-Kaplan apparaissent. La raie interdite 3466 Å (4 S-2D) de l'azote est émise également, quant à la raie 5000 Å, il est impossible delà séparer d'une raie de KrII située à 5201 Å. Le développement du système A—X est remarquable, on observe 45 bandes correspondant à des valeurs de v' allant de o à 5. Les longueurs d'onde mesurées sont en accord avec la formule de Janin. Les bandes observées se placent sensiblement sur une parabole, elle est moins ouverte, a priori, que celle de Franck-Condon, étant donnée la faible dispersion vers les grandes longueurs d'onde et l'absorption du quartz vers les courtes longueurs d'onde. Contrairement aux résultats de Bernard, les bandes ultraviolettes sont plus développées que les bandes visibles. Cette extension du système A—X est intéressante en raison de l'importance de cette transition dans le rayonnement du ciel nocturne. Outre ces systèmes déjà connus, on observe, lorsque la pression d'azote est assez faible, une bande pseudo-continue, présentant des fluctuations d'intensité et limitée vers les grandes longueurs d'onde par la raie 4923 Å. du xénon. Il est possible que cette bande soit due à une molécule triatomique résultant d'un choc entre deux atomes d'azote 4S et 2P avec un atome de xénon à l'état fondamental

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