Postoperative ventilatory and circulatory effects of extended rewarming during cardiopulmonary bypass

Abstract
Postoperative effects of extended rewarming (ECR) after hypothermic cardiopulmonary bypass (CPB) were studied. All (n = 28) patients were rewarmed to a nasopharyngeal temperature exceeding 38° C before terminating CPB. In 12 patients (control group) the rectal temperature (Tre) was 33.8 ± 1.7° C (mean ± sd) at termination of CPB. In sixteen patients (ECR group) rewarming during CPB was continued to a Tre of 36.8 ±0.5°C. Postoperative body temperatures, heat content, shivering, oxygen uptake, CO2 production and haemodynamic variables were measured. ECR reduced the heat gain required to complete core rewarming to 665 ± 260 kJ, compared with 1037 ± 374 kJ in the control group (p < 0.01). The incidence of shivering was reduced (p < 0.05) as well as shivering intensity and duration. In seven non-shivering ECR group patients this coincided with significantly reduced metabolic and ventilatory demands but these improvements were not valid for the group as a whole. The required ventilation temporarily during postoperative rewarming in both groups increased to 250 per cent of the basal need. Extending CPB rewarming (to at least 36°C Tre) was inefficient when used as the sole measure to reduce the untoward effects of residual hypothermia during recovery after cardiac surgery with hypothermic CPB. Etude des effets postopératoire du réchauffement prolongé (ECR) après une opération faite avec circulation extracorporelle (CEC) et hypothermie. On a réchauffé tous les malades (n = 28) jusqu’à ce que la température du nasopharynx ait dépassé 38° C avant ta fin de la période en CEC. Douze malades (groupe de contrôle) ont eu une température rectale (Tre) de 33.8 ± 1.7° C (moyenne ± sd) à la fin de la période en CEC. Durant le CEC on a réchauffé seize malades (groupe dénommé ECR) jusqu’à ce que leur Tre soit montée à 36.8 ± 0.5° C. Après ľopération on a mesuré les températures en diverses places du corps, la quantité du chaluer, ľhyperactivité musculaire, le degré ďoxygène, la production de CO2 et les différentes phases de ľhaemodynamique. Le procédé par ECR a réduit le besoin de chaleur nécessaire pour le réchauffement central à 665 ± 260 kJ. A comparer aux 1037 ± 374 kJ dans le groupe de contrôle (p < 0.01). La manifestation de ľhyperactivité musculaire a été réduite (p < 0.05) aussi bien que son intensité et sa durée. Chez sept malades du groupe ECR ľabsence ďhyperactivité musculaire a coincïdé avec une réduction significative au point de vue du métabolisme et de la ventilation mais ce genre ďamélioration n’est pas valable pour le groupe pris dans son ensemble. Après ľopération, le débit ventilatoire dans la période de réchauffement a augmenté dans les deux groupes de 250 pour cent au-dessus du niveau de base. Prolonger le réchauffement en CEC jusqu’à atteindre au moins 36° C rectal n’apas été une méthode efficace si on ľemploie seule pour réduire après ľopération les effets indésirables de ľhypothermie pratiquée en CEC.