Abstract
Les résultats expérimentaux montrent que la relaxation d'atomes de rubidium orientés (à la pression de 10-7 mm de mercure et en l'absence de gaz tampon) se fait sur la paroi. Il y a, en outre, des raisons de penser que si la paroi est enduite de paraffine, l'interaction prépondérante qui détermine le phénomène de relaxation se produit entre les moments magnétiques de l'électron de valence du rubidium (spin S) et ceux des protons (ou deutons) de la paraffine (spins K). Nous donnons ci-après l'étude théorique de ce mécanisme de relaxation. Le calcul peut se faire dans le cadre du modèle dit avec « moyennage par le mouvement ». Les spins S sont soumis, par ailleurs, à deux interactions statiques : l'une est le couplage aS.I de S avec le spin nucléaire I de l'alcalin, l'autre est l'interaction Zeeman avec le champ magnétique statique. Dans la première partie (publiée dans un article antérieur), nous avons envisagé le cas d'un champ faible (interaction hyperfine grande devant l'effet Zeeman). Nous envisageons maintenant le cas d'un champ très fort pour une valeur quelconque du spin nucléaire I de l'alcalin (2e partie) et le cas d'un champ quelconque pour la valeur 3/2 de I (3e partie). Nous calculons l'équation d'évolution de l'aimantation longitudinale et transversale électronique. Dans la 4e partie, nous généralisons nos résultats au cas où l'interaction responsable de la relaxation n'agit sur l'atome de Rb que par l'intérmédiaire de son spin électronique S. Cette étude est nécessaire pour l'interprétation des mesures expérimentales relatives à la détermination du temps de corrélation d'une interaction de ce type

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