Abstract
Cet article s'appuie sur un concept selon lequel les lésions du rachis cervical résultant d'un phénomène d'accélération sont provoquées par une translation excessive de la tête par rapport au tronc, et non par hyperflexion ou hyperextension. La première partie du travail étude l'effet de la translation céphalique normale sur la posture et les mouvements du rachis cervical. Les radiographics dynamiques de profil du rachis cervical en position d'hyperextension et d'hyperflexion montrent que cette translation produit, entre ces positions extrêmes, un mouvement dont l'amplitude est maximale au niveau de la jonction crâno-rachidienne, entre l'os occipital et C2. Ce mouvement décroît en amplitude au dessous de C2-C3. Au dessous de C6 le sens du mouvement s'inverse. L'amplitude de translation de la tête est normalement faible, en particulier avec un rachis thoracique fixe. Une hypothèse est développée ici, selon laquelle la translation exagérée de la tête entraînera presque immédiatement une hyperflexion ou hyperextension préjudiciable de la jonction crânio-vertébrale. This paper starts from the concept that acceleration injury of the cervical spine is caused by hypertranslation of the head with respect to the trunk, and not by hyperflexion or hyperextension. This first part of the paper studies the effect of normal head translation upon cervical spine posture and motion. Lateral radiographs of the neck in chin-out and chin-in positions reveal that this translation produces maximal motion at the cranio-vertebral junction C0–2, from full extension in chin-out position to full flexion in chin-in position. Motion decreases from C2–3 downward. Below C6 the direction of motion is reversed. The normal range of head translation is small, notably with a fixed thoracic spine. The hypothesis is developed that hypertranslation of the head will almost immediately result in damaging hyperflexion or hyperextension of the craniovertebral junction.

This publication has 9 references indexed in Scilit: