Abstract
Par l'action d'une source, formée de glucinium bombardé par des rayons α, sur une chambre à détente contenant de l'hydrogène on a pu photographier les trajectoires des protons projetés par le choc des neutrons Deux catégories très nettes de trajectoires peuvent être ainsi distinguées : les unes correspondant à des protons rapides, dus à l'action des neutrons de grande énergie, les autres correspondants à des protons de faible vitesse provenant des chocs de neutrons lents, dont l'énergie cinétique et de l'ordre du dixième de celle du premier groupe. Ces neutrons lents sont émis en grande partie directement, (indépendamment des effets secondaires, diffusion, chocs inélastiques) par le glucinium sous l'action des rayons α du polonium ou du radon et forment un groupe diffus. Leur origine peut être cherchée dans une excitation des noyaux de Be par les particules α, sans capture de celle-ci, l'énergie d'excitation étant ensuite, au moins en partie, employée à l'émission d'un neutron