Abstract
On a trouvé un effet de relaxation très net et reproductible sur le nylon [1] et on a associé aux mesures TBF de constante diélectrique des mesures de répartition de potentiel pour s'assurer qu'il s'agissait bien d'un phénomène d'électrodes ; la valeur constante lorsqu'on opère successivement à différentes températures du maximum de la courbe donnant le facteur de pertes en fonction de la fréquence ferait penser à un effet Maxwell Wagner, mais une tension de quelques volts en série avec l'échantillon supprime ce phénomène de relaxation. Comme il existe une impossibilité relative pour les porteurs de se décharger aux électrodes aux températures considérées, on a essayé d'interpréter les résultats expérimentaux, en définissant un coefficient de blocage p suivant le modèle de Friauf [2]. On a utilisé les résultats de calculs récents pour montrer que cette hypothèse conduisait, dans le cas d'un seul type de porteurs, à un phénomène de relaxation du type de Debye, et on a pu alors interpréter le coefficient p. Les variations de la fréquence de relaxation et du maximum du facteur de pertes tg θ en fonction de la tension appliquée confirment les hypothèses utilisées : on peut alors généraliser les résultats de Truckhan [3]. Pour les concentrations de porteurs telles que L/LD > 100 (où LD est la longueur de Debye) les effets de charge d'espace ne peuvent se distinguer d'une relaxation de Maxwell Wagner, tant que la tension appliquée est inférieure à 0,3 V. Aux tensions supérieures il n'est plus possible d'utiliser un modèle basé sur la linéarisation du système d'équations différentielles générales régissant le transport des charges dans l'échantillon

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