Variation thermique du champ coercitif du nickel aggloméré

Abstract
On a étudié, entre — 183° et le point de Curie, le champ coercitif d'agglomérés de nickel obtenus par compression de poudre réduite à basse température dans l'hydrogène. L'allure générale de la variation thermique est la même pour les quatre échantillons examinés. Le champ coercitif s'annule au point de Curie après une décroissance régulière : à température ordinaire il est environ trois fois plus petit que dans l'air liquide. La variation rapide à basse température rappelle celle de la constante d'anisotropie. Elle concorde avec la théorie de M. Néel pour une substance à grain fin présentant à la fois anisotropie de forme et anisotropie magnétique