Sur les rayonnements β et γ de l'actinium et de l'actinium K

Abstract
Le 'rayonnement γ de l'actinium et de l'actinium K a été étudié au moyen d'un compteur à xénon. La désintégration de l'actinium s'accompagne de l'émission d'un rayonnement γ de 37 keV (2,2 photons par 1 000 désintégrations), d'un rayonnement de 15 kéV (5 photons par 100 désintégrations) caractérisé comme résultant de la conversion du rayonnement de 37 keV dans le niveau L du radioactinium. L'existence d'un rayonnement y de 300 keV (2 photons par 1 000 désintégrations) reste douteuse. Lors de sa désintégration l'actinium K émet : un rayonnement γ de 350 keV (6 photons par 100 désintégrations), un rayonnement γ de 48,6 keV (27 photons par 100 désintégrations) et un rayonnement L (25 photons par 100 désintégrations). L'étude du rayonnement β émis par l'actinium a été faite au moyen d'une chambre Wilson à basse pression. Elle a montré la présence d'un rayonnement électronique de faible intensité (17 électrons par I oo désintégrations, au maximum). La répartition spectrale et l'intensité du rayonnement correspondent approximativement aux électrons émis lors de la conversion du rayonnement γ de 37 keV, dans les niveaux L. et M. L'énergie mise en jeu lors de la transition Ac B→ R Ac semble donc être au moins de 37 keV. Dans 85 pour 100 des désintégrations de l'actinium, il devrait donc être émis un spectre continu β dont la limite supérieure serait de 37 keV, ce qui semble exclus d'après ces expériences

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