Use of refractometry to identify opioid-containing solutions

Abstract
The purpose of this laboratory study was to assess the value of refractometry in identifying the contents of a variety of opioid-containing solutions. A hand-held refractometer was used to document the refraction produced by the undiluted contents of alfentanil, fentanyl, morphine, sufentanil ampoules and by solutions of Ringer’s lactate, 0.9% saline, 3.3% dextrose in 0.3% saline, and distilled water. Each opioid was then serially diluted in serial 1:2, 1:4, and 1:8 dilutions in each of these solutions and the refractions of each determined. Based on this information, blinded identification of various diluted opioid solutions was attempted. Refractometer values for undiluted fentanyl and sufentanil were identical with those for distilled water. Those for undiluted alfentanil and morphine were almost identical with each other and with 1:2 and 1:4 dilutions of either drug in Ringer’s lactate or 0.9% saline. We conclude that refractometry is an unreliable screening method to detect tampering with opioid solutions. Cette étude réalisee en laboratoire vise à évaluer la valeur de la réfractométrie dans le but d’identifier le contenu de plusieurs solutions contenant des morphiniques. Un réfractomètre portatif est utilisé pour déterminer la réfractions du contenu d’ampoules non diluées d’alfentanil, fentanyl, morphine, sufentanil et de solutés de lactate de Ringer, de physiologique à 0.9%, de dextrose 3,3% dans du solute sale a 0.3%, et d’eau distillée. Chaque morphinique est ensuite réduit à des dilutions en série de 1:2, 1:4 et 1:8 dans chacun de ces solutés. La réfraction de chacune de ces solutions est déterminée par le réfractomètre. Sur la base de ces renseignements, on essaye d’identifier à l’aveugle chacune des solutions diluées de morphiniques. Les valeurs du fentanyl et du sufentanil purs mesurées par réfractomètrie sont les mêmes que celle de l’eau distillée. Les valeurs de l’alfentanil et de la morphine non dilués sont presque identiques entre elles et avec celles des dilutions a 1:2 et 1:4 de chacune des drogues dans le lactate le Ringer ou de physiologique 0.9%. Nous concluons que la réfractométrie n’est pas une bonne méthode pour détecter la falsification des solution de morphiniques.