Abstract
Le claquage des liquides, comme celui des gaz, est précédé par la propagation d'un canal ionisé conducteur ou « streamer ». Dans le cas des gaz, l'énergie est, dans un premier stade, dépensée à ioniser le milieu, et ceci est en relation avec la grande vitesse de propagation. Pour les liquides, la vitesse est bien moindre, et les streamers se présentent sous deux formes contrastées, filamentaire et ramifiée, de vitesses très différentes. L'analyse du bilan énergétique confirme l'hypothèse que la forme lente contient une phase gazeuse ionisée, tandis que les streamers rapides seraient plutôt dus à une ionisation directe de la phase liquide

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