Abstract
Une méthode de calcul de l'effet Smith-Purcell, utilisant des développements de Rayleigh, est présentée en vue d'apprécier l'influence des propriétés optiques du métal. Appliquée à des réseaux échelettes, la méthode échoue dès que la profondeur des sillons ou la pente des facettes devient trop grande. Pour des sillons très peu profonds (quelques dizaines d'Å) un pic très intense de rayonnement (Al : 1 260 Å, 50 keV ; Ag : 3 500 Å, 30 keV) est trouvé à la fréquence des plasmons de surface. Une estimation de l'influence de l'angle faisceau-réseau montre que l'énergie totale émise par chaque raie croît comme 1/sin i et que les diagrammes de rayonnement changent peu, pour i petit. Une surface plane irrégulière étant considérée comme formée de micro-réseaux, en exemple une proportion de 3 % de ceux-ci avec une profondeur de 140 Å donne la densité spectrale angulaire mesurée par Boersch et Sauerbrey sur des cibles d'Ag, l'énergie émise croît avec l'énergie des électrons, elle s'annule si le pas moyen des irrégularités est trop petit