Abstract
Une étude des constantes optiques de l'or en couches minces et épaisses, effectué, avec des méthodes photométriques et polarimétriques, les couches étant préparées par vaporisation thermique, montre que les grandes différences entre les valeurs obtenues sont dues à un phénomène de diffusion de la radiation incidente. Cette diffusion a lieu non seulement à la surface mais aussi jusqu'à une profondeur de quelques centaines d'Angströms. Elle est probablement causée par la structure incohérente de ces couches continues. On indique une méthode, fondée sur les trois théorèmes pour les intensités réfléchies, qui permet de déterminer un facteur de diffusion caractéristique pour cette perte d'énergie. Ce facteur permet de corriger les intensités réfléchies mesurées et, avec cela, d'éliminer cette source importante d'erreurs systématiques dans la détermination des constantes optiques des métaux