Étude de la désintégration du 103Pd

Abstract
La désintégration du 103Pd a été étudiée à l'aide d'un spectromètre β à lentille mince et d'un spectromètre γ à scintillations, particulièrement dans la région des faibles énergies. On a observé au spectromètre β, outre les raies Auger et les électrons de conversion K et L du γ de 40 keV, les électrons L d'un γ de 53 keV et les électrons K + L d'un γ de 320 keV; au spectromètre γ, outre les raies K (Rh), on a observé les rayonnements γ de 40 keV (1,7.10 -3), 65 keV (3. 10-5), 300 keV (≃ 2.10-4), 365 keV (≃ 2. 10-3), 498 keV (3,6. 10-4), mais pas de γ de 53 keV. - Les résultats permettent de déterminer, pour la transition de 40 keV, α K≃ 40 et αL≃ 470 ; de préciser les caractéristiques des captures K du 103Pd : vers le niveau de 40 keV (7/2 +) [ I = 0,9 ; f.t ≃ 106], vers le niveau de 53 keV [ I = 0, 10 ; f.t ≃ 8. 105], vers le niveau de 300 keV [I = 2. 10-4 ; f.t ≃ 109] ; vers le niveau de 365 keV [I = 3.10-3 ; f.t ≃ 5. 107], vers le niveau de 538 keV [I = 4.10-4 ; f.t ≃ 105]. Les captures vers le 300 et le 365 keV sont vraisemblablement interdites d'ordre I avec ΔJ = 2 et ΔJ = 1. La transition de 53 keV (9/2 +) reste difficile à interpréter