Serologically detectable specific and cross-reactive antigens on the membrane of a polyoma virus-induced murine tumor

Abstract
With the aid of an assay measuring complement dependent cytotoxicity mediated by syngeneic antibodies, we performed a serological analysis of surface antigens of a polyoma‐virus‐induced murine tumor (SEYF‐a). In vivo propagated SEYF‐a ascites tumor cells expressed a specific membrane antigen in addition to various other cross‐reacting antigens. Among these we could identify at least four separate specificities. Two of these were present on Mu LV‐induced lymphoma cells, the first on Moloney‐virus‐induced YAC cells and the second on Gross‐virus‐induced GHA cells. The third cross‐reacting antigen was detected on EL‐4 cells. At least one additional specificity was present on two methylcholanthreneinduced murine sarcomas. Normal syngeneic lymphoid cells were insensitive to cytotoxicity mediated by the anti‐tumor antisera. Quantitative and perhaps also qualitative differences between the antigenic expression of in vivo propagated and cultured SEYF‐a cells were indicated. These studies show that hyperimmune sera produced in syngeneic mice against transplanted tumors may contain a considerable number of antibody specificities, only some of which are specific for the tumor. Furthermore the results also suggest that polyoma‐virus‐induced tumors may possess individually distinct antigenic specificities, over and above the known cross‐reacting TSTA or TSSA type antigen. Analyse Sérologique Des Antigènes Spécifiques Et A Réactions Croisées De La Membrane Des Cellules D'une Tumeur Murine Induite Par Le Virus Polyome Nous avons effectué une analyse sérologique des antigènes de la surface des cellules d'une tumeur murine induite par le virus polyome (SEYF‐a) en mesurant la cytotoxicité des anticorps syngéniques liée au complément. Les cellules de la tumeur ascitique SEYF‐a propagées in vitro expriment un antigène membranaire spécifique ainsi que divers autres antigènes à réactions croisées. Parmi ces derniers, nous avons pu identifier au moins quatre spécificités distinctes. Deux de ces antigènes étaient présents sur des cellules de lymphome induit par le MuLV, le premier sur des cellules YAC induites par le virus de Moloney et le second sur des cellules GHA induites par le virus de Gross. Le troisième a été détecté sur les cellules EL‐4; il y en avait au moins un quatrième sur des sarcomes murins induits par le méthylcholanthrène. Les cellules lymphoïdes syngéniques normales sont insensibles à la cytotoxicité médiée par les antisérums antitumoraux. Des différences d'expression antigénique, non seulement quantitatives mais peut‐ětre aussi qualitatives, sont apparues entre les cellules SEYF‐a propagées in vitro et les měmes cellules en culture. Ces études montrent que les sérums hyperimmuns produits chez des souris syngéniques contre les tumeurs transplantées peuvent contenir un nombre considérable de spécificités dont quelques‐unes seulement sont spécifiques pour la tumeur. De surcroit, les résultats conduisent à penser que les tumeurs induites par le virus polyome peuvent posséder des spécificités antigéniques individuellement uniques en plus des antigènes du type TSTA ou TSSA, dont on connait les réactions croisées.