Abstract
Un même échantillon de cuivre a subi successivement des trempes en atmosphère d'hydrogène et des trempes en atmosphère d'hélium. Chacune de ces trempes était suivie de recuits isothermes ou isochrones, en vue de comparer les mobilités des défauts ponctuels créés par la trempe. Aux environs de la température ordinaire les énergies d'activation pour le mouvement ont été trouvées égales à 0,77 ± 0,10 eV après trempes dans l'hélium et à 0,80 ± 0,06 eV après trempes dans l'hydrogène. De plus, entre — 30 °C et + 50 °C, les isochrones (exprimées en pour cent de résistivité disparue) sont confondues. On en conclut qu'il n'est pas possible de distinguer la mobilité produits dans l'un ou l'autre cas