Lumbar epidural morphine as an effective analgesic following cholecystectomy

Abstract
Relief of pain with epidural morphine was evaluated in five patient subjects during two consecutive twenty-four hour periods after cholecystectomy. In one period, each subject received lumbar epidural morphine, first 4–6 mg, and twelve hours later, 2–3 mg; in the other period, epidural placebo at the same times. Except for four hours before each injection and twenty minutes thereafter, intramuscular morphine was administered as required throughout. The experiments were double-blind. Epidural morphine, unlike epidural placebo, reduced both a visual pain analogue score (p< 0.05) and a pain questionnaire score (p< 0.01) twenty minutes after injection. Epidural morphine compared to placebo reduced by one-half the total amount of narcotic (epidural plus intramuscular) administered over the twenty-four hour period (p < 0.05). Four of five subjects clearly preferred analgesia with epidural morphine over the effect of placebo plus therapeutic doses of intramuscular morphine. We conclude that epidural morphine, administered in this manner, is effective in relieving pain after cholecystectomy and that it may be preferred by patients over conventional intramuscular morphine. Le soulagement de la douleur par injection épidurale de morphine a été évalué sur cinq patients pendant deux périodes consécutives de 24 heures après cholécystectomie. Pendant une période on a administré à chacun des sujets de la morphine parla voie épidurale, d’abord à la dose de 4 à 6mg et 12 heures plus tard à la dose de 2 à 3mg; pendant l’autre période on a administré un placebo épidural aux mêmes intervalles. A l’exception des 4 heures qui précédaient chacune des injections et 20 minutes par la suite, de la morphine a été administrée par la voie intra-musculaire lorsque requis. La méthode employée était à double insu. La morphine épidurale, contrairement au placebo épidural, a diminué le score de la représentation graphique de la douleur (p < 0.05) et ainsi que le score du questionnaire de la douleur (p < 0.01) 20 minutes après l’injection. La morphine épidurale lorsque comparée au placebo a diminué de moitié de la dose totale de narcotique (i.e. dose épidurale plus dose intramusculaire) administrée pendant la période de 24 heures (p < 0.05). Quatre des cinq sujets ont préféré de façon nette l’analgésie épidurale à la morphine sur celle que procurait le placebo additionné de dose thérapeutique de morphine par la voie intra-musculaire. Nous en concluons que la morphine par la voie épidurale administrée comme nous l’avons fait est efficace pour procurer un soulagement de la douleur après cholécystectomie et qu’elle pourrait être préférée par les patients à la méthode conventionnelle d’administration intra-musculaire.